Après de multiples recherches, et votre enquête de proximité, vous avez fini par faire votre choix. Vous avez été séduit par un programme immobilier qui correspond plus ou moins à vos critères. C’est désormais le temps d’entrer dans le vif du sujet avec le promoteur. Vous allez pouvoir lui poser les questions sur les différents aspects qui vous préoccupent.
Déjà, selon votre budget, vos critères techniques et l’objectif de l’investissement vous avez choisi le type de bien qui vous convient. Un appartement, une villa plein pied ou un duplex.
Une des toutes premières interrogations sera de connaitre le promoteur. Depuis combien de temps existe-t-il ? Quel programme réalisé ? Comment finance-t-il le projet ?
La réponse à ces questions vous édifiera sur le risque lié à l’investissement. Car, il y a toujours un risque résiduel sur tout investissement. En particulier dans le secteur de l’immobilier, ou les montants portent sur des dizaines de millions en général; il suffit d’une défaillance financière pour que le projet traine d’année en année, voir qu’il finisse par s’arrêter.
Cependant, il faut reconnaitre que les cas de défaillances sont de plus en plus rares, car la plus part du temps, les banques accompagnatrices sont en quelque sorte les garants du projet. En effet, au sein des banques, il y a des services dédiés à l’analyse des programmes qui leur sont soumis. Et quand une banque décide d’accompagner un promoteur, c’est que ce dernier avalidé un certain nombre de critères définis, et qui font parties intégrantes du processus d’octroi d’un financement.
Ainsi, un des premiers critères qui devra vous rassurer, c’est de savoir si le programme est ou non, accompagné par une banque. Car, en plus de vous apporter une certaine garantie de bon achèvement, vous avez aussi la possibilité d’interroger directement la banque, afin de connaître les critères de sécurités imposés par celle-ci. Par exemple, le fait de devoir payer directement sur un compte séquestreouvert dans la banque du projet plutôt que directement au promoteur vous garantit la rétrocession de vos dépôts en cas de défaillance du projet (selon les critères contractuels préalablement définis).
Bien qu’un promoteur ayant déjà dans son actif d’autres réalisations soit théoriquement plus expérimenté qu’un débutant, il n’est pas non plus dit qu’il soit le garant d’un bon achèvement. Car, il existe aussi le cas de plus en plus fréquent de promoteurs débutants qui réalisent pour une première, de belles opérations immobilières, qui sont parfois mieux organisées que celles des grosses boites présentes dans le métier depuis des années.
Avant de vous lancer, et donc de signer le contrat de réservation, vous devrez aussi vous assurer de pouvoir aller jusqu’au bout de votre engagement. Car, une fois que le processus est lancé, il faudra savoir qu’en cas de désistement, vous pouvez être amené à payer des pénalités, ou avoir du mal à vous faire rembourser dans les délais convenables.
Il est ainsi important de prendre le temps de décortiquer les conditions de ventes afin de ne pas avoir des surprises. Doivent donc être mentionnés dans le contrat de vente : le tableau portant échéancier des appels de fonds, les différents délais de réalisation, le descriptif technique de votre lot, les conditions de paiements, les critères de désistement, les obligations de chacune des parties, etc..
Une fois ces principaux critères validés, vous pouvez demander des conseil àdes spécialistes en matières juridiques, avant de vous rendre chez le notaire pour la signature de l’acte de vente. Car, un contrat de vente signé chez un notaire est le gage de la validité juridique de votre investissement.
Enfin, en tant que réservataire d’un lot sur un programme donné, vous êtes en droit de pouvoir aller régulièrement visiter le chantier, afin de s’assurer de l’état d’avancement du programme. Bien entendu en prenant le soin au préalable de faire une demande de visite auprès du promoteur. Car, en fonction de l’état d’avancement, le promoteur vous fera régulièrement des appels de fonds, conformément au calendrier contractuel. Vous serez ainsi en mesure de savoir si cela est conforme à l’engagement pris par celui-ci ou non.
L’autre alternative à l’achat d’un bien dans un programme immobilier, reste le choix de se faire construire par soi-même sa résidence.
A suivre très bientôt sur RESIDOMIA….